Essai routier : Cadillac XT5 (podcast 89)

Essai routier : Cadillac XT5 (podcast 89)

Populaire malgré les critiques

Succès critique et succès populaire ne vont pas nécessairement de pair. Pensez au cinéma, par exemple, où les gros succès au box-office, les fameux blockbusters, obtiennent rarement de bonnes critiques. Ce qui ne les empêche nullement de remplir les salles!

Dans son créneau, le Cadillac XT5 est un blockbuster. Un des meilleurs vendeurs de la catégorie des VUS intermédiaires de luxe, un segment niché mais dans lequel il se vend beaucoup de véhicules. Pour une raison fort simple : là aussi, les VUS et autres multisegments ont pris toute la place.

Les VUS de luxe ont remplacé les berlines de luxe, au point où ces dernières font maintenant partie des espèces menacées. La division Cadillac a d’ailleurs annoncé qu’elle mettrait fin à la production de la plupart des berlines de sa gamme, pour se concentrer sur les VUS et les multisegments.

Le XT5 est une créature issue de la mer de VUS qui a englouti l’industrie automobile au XXIe siècle et qui est en train de la remodeler. Introduit en 2017, il a remplacé le SRX, un modèle qui n’a jamais réussi à trouver sa clientèle. Après deux générations de SRX, la troisième tentative aura été la bonne.

Pourtant, les critiques ne l’ont pas porté aux nues, émettant des réserves. On reproche notamment au XT5 une motorisation qui manque de noblesse et la complexité de son interface multimédia, le controversé système CUE. (À noter qu’une nouvelle motorisation à 4-cylindres, suralimentée par un turbocompresseur, s’ajoute au catalogue en 2020. Elle est réservée aux versions Luxury et Premium Luxury. La puissance annoncée est de 237 chevaux, pour un couple de 258 livres-pied.)

Les chroniqueurs automobile Philippe Laguë et François Prud’Homme ont conduit le XT5 à moteur V6. Leur verdict vient-il confirmer ou infirmer la tiédeur des critiques à propos de ce modèle? La réponse dans ce podcast.

(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai : Philippe Laguë et François Prud’Homme. Photos : François Prud’Homme.)