Essai routier : Subaru Crosstrek Hybrid (podcast 107)

Essai routier : Subaru Crosstrek Hybrid (podcast 107)

Scène 1, prise 2

Pour la clientèle souvent branchée qui achète des Subaru, il manquait une version hybride pour être encore plus dans l’air du temps. La traction intégrale c’est bien pratique, surtout l’hiver; et l’achat d’une Crosstrek – qui, dans les faits, est une Impreza familiale surélevée – permet d’éluder la culpabilité reliée à l’achat d’un VUS. Parlez-en à Catherine Dorion…

Désireuse d’avoir bonne conscience (et/ou de suivre la mode), cette même clientèle souhaitait donc une version plus verte de la Crosstrek, hybride ou électrique. Subaru l’a entendue et une version hybride est apparue en 2014. Sa carrière fut aussi brève que discrète : elle n’a duré qu’un an et peu de gens s’en souviennent.

Pourtant, ce petit constructeur japonais avait fait les choses correctement, en sollicitant l’aide de son partenaire et actionnaire, Toyota, chef de file dans le domaine. Mais le résultat n’était pas concluant et les acheteurs n’ont pas suivi.

Cinq ans plus tard, même scénario : ces mêmes acheteurs réclament de nouveau une Crosstrek plus écolo. Cela dit, la demande pour les véhicules verts a certes progressé au cours de ces cinq années, mais on ne peut pas parler d’explosion, ni même d’engouement. C’est toujours la même histoire : beaucoup de gens disent vouloir se convertir aux véhicules hybrides ou électriques mais peu d’entre eux passent de la parole au geste.

Tous les chroniqueurs automobiles peuvent vous le confirmer : ils se font régulièrement demander des renseignements sur les véhicules verts pour ensuite apprendre que ceux et celles qui les ont bombardés de questions ont finalement opté pour un bon vieux véhicule à essence (un VUS, la plupart du temps).

Qu’importe, Subaru a récidivé. Pas tant pour répondre à la demande que pour se conformer aux nouvelles normes environnementales de certains pays, provinces ou États, comme la loi Zéro émission du Québec. Et encore une fois, Subaru s’est tourné vers Toyota pour le partage de technologie. Il y a cependant une différence avec la première tentative : cette fois, c’est une version hybride rechargeable (PHEV) qui est offerte. L’autonomie en mode électrique ne dépasse pas 30 kilomètres, mais c’est un petit pas en avant par rapport à la première Crosstrek « verte ».

Cela suffira-t-il pour susciter un intérêt réel auprès des acheteurs, cette fois? La réponse dans ce podcast.

(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai : Nicolas Mailloux et François Prud’Homme. Photos : Subaru.)