Essai routier : Volkswagen Tiguan (podcast 90)

Essai routier : Volkswagen Tiguan (podcast 90)

Métamorphose

Succès critique et succès populaire ne vont pas nécessairement de pair, disait-on dans la présentation du podcast précédent. Celui-ci portait sur le Cadillac XT5, un VUS qui se vend très bien malgré des critiques plutôt tièdes.

Dans le cas du Volkswagen Tiguan, c’est exactement l’inverse : introduit en 2007, le premier VUS compact du géant allemand n’a jamais réussi à trouver son public en Amérique du Nord, malgré des critiques généralement flatteuses. Même au Québec, où il se vend proportionnellement plus de Volkswagen que sur le reste du continent, le Tiguan n’a jamais été un gros vendeur. Aux États-Unis, on le trouvait trop « européen », d’une part, et trop cher. Son prix était aussi son principal obstacle auprès des acheteurs québécois.

Pour cette deuxième mouture du Tiguan, Volkswagen a utilisé la même recette qu’avec la Jetta et la Passat : le Tiguan « 2.0 » a été américanisé, c’est-à-dire conçu expressément pour les États-Unis qui demeurent, après tout, le deuxième marché mondial (après la Chine). Inutile de dire que les préférences des Canadiens et/ou des Québécois ne pèsent pas lourd dans la balance…

Introduit l’année dernière, le Tiguan de deuxième génération n’a plus rien à voir avec son prédécesseur. Ce dernier était construit en Allemagne; son remplaçant est assemblé au Mexique, diminution des coûts oblige. De plus, il est un des rares de son segment à offrir une troisième rangée de sièges.

Cette nouvelle approche est-elle la bonne? La métamorphose est-elle réussie? Les chroniqueurs Philippe Laguë et François Prud’Homme se prononcent.

(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai : Philippe Laguë et François Prud’Homme. Photos : François Prud’Homme.)